Le journal d'une artiste
13/05/2014 01:16
J'écris dans mon journal pour continuer à
raconter mes aventures afin qu'on se souvienne de moi, pour que mes actes ne
soient pas oubliés et que cela se perpétue même après ma mort. Je sais que ma
fin est proche. Enfin, ma fin... j'existerai toujours... même à travers
quelqu'un. Un nouveau monstre parmi les milliers qui existent, que je ressens en
moi, comme cette conscience qui est devenue ma seule amie.
raconter mes aventures afin qu'on se souvienne de moi, pour que mes actes ne
soient pas oubliés et que cela se perpétue même après ma mort. Je sais que ma
fin est proche. Enfin, ma fin... j'existerai toujours... même à travers
quelqu'un. Un nouveau monstre parmi les milliers qui existent, que je ressens en
moi, comme cette conscience qui est devenue ma seule amie.
Je suis peut-être déjà morte ? Je ressemble
tellement à un zombie, je suis tellement jolie ! Ce n'est pas de ma faute si mon
côté artistique m'incite à laisser mes tableaux un peu partout... D'ailleurs ça
me rappelle ma première fois, grâce à ma colère, ma vengeance, en y repensant
c'est tellement jouissif ! Il faut que je le raconte :
tellement à un zombie, je suis tellement jolie ! Ce n'est pas de ma faute si mon
côté artistique m'incite à laisser mes tableaux un peu partout... D'ailleurs ça
me rappelle ma première fois, grâce à ma colère, ma vengeance, en y repensant
c'est tellement jouissif ! Il faut que je le raconte :
Je sentais cette puissance enfouie en moi,
incontrôlable, manifestant une sauvagerie extrême. Elle était là... enfin... je
n'étais plus celle que j'étais... non... j'étais un monstre, je voulais me
venger, faire souffrir ceux qui m'ont fait du mal. Je n'avais plus peur de rien,
je ne ressentais plus rien que de la haine, de la violence... la
mort.
incontrôlable, manifestant une sauvagerie extrême. Elle était là... enfin... je
n'étais plus celle que j'étais... non... j'étais un monstre, je voulais me
venger, faire souffrir ceux qui m'ont fait du mal. Je n'avais plus peur de rien,
je ne ressentais plus rien que de la haine, de la violence... la
mort.
J'étais décidée à réagir, j'étais enfin
prête... Oui, je pouvais passer à l'acte, cette petite voix me le murmurait dans
ma tête. Je me repassais dans ma tête comment j'allais procéder tout en me
réconfortant; "tu n'as plus rien à perdre car tu as tout perdu, même ta
dignité". Je sentais mon corps réagir tout seul, comme possédé, au point que je
ne pouvais le maîtriser -sauf cette partie en moi, ce diable enfoui. Mais mon
regard était dur et déterminé.
prête... Oui, je pouvais passer à l'acte, cette petite voix me le murmurait dans
ma tête. Je me repassais dans ma tête comment j'allais procéder tout en me
réconfortant; "tu n'as plus rien à perdre car tu as tout perdu, même ta
dignité". Je sentais mon corps réagir tout seul, comme possédé, au point que je
ne pouvais le maîtriser -sauf cette partie en moi, ce diable enfoui. Mais mon
regard était dur et déterminé.
Me levant, je mis cette espèce de cape noire
surmontée d'une capuche. J'avais l'impression de vivre comme dans un film
fantastique ou d'horreur et cela me rendait encore plus excitée ! Oui, je
voulais tellement vivre ces moments-là, je voulais tellement devenir comédienne.
J'allais pouvoir vivre mon propre film d'horreur. J'en serais l'héroïne, et mes
ennemis... mes victimes.
surmontée d'une capuche. J'avais l'impression de vivre comme dans un film
fantastique ou d'horreur et cela me rendait encore plus excitée ! Oui, je
voulais tellement vivre ces moments-là, je voulais tellement devenir comédienne.
J'allais pouvoir vivre mon propre film d'horreur. J'en serais l'héroïne, et mes
ennemis... mes victimes.
Cela faisait plus de 3 mois que je n'avais pas
ressenti les rayons réchauffer ma peau et tout-à-coup la mélancolie me submergea
et fit remonter des souvenirs comme des flashes. Des souvenirs de ma première
tentative... du sang, des blessures béantes, le goût et l'odeur du sang, le son
d'une personne qui souffre, mais je n'avais pas pu achever mon oeuvre qu'on
m'avait déjà enfermée. Mais on ne peut pas me contenir... jamais... Cette oeuvre
sera finie mais pas tout de suite, je veux d'abord me défouler sur une
autre.
ressenti les rayons réchauffer ma peau et tout-à-coup la mélancolie me submergea
et fit remonter des souvenirs comme des flashes. Des souvenirs de ma première
tentative... du sang, des blessures béantes, le goût et l'odeur du sang, le son
d'une personne qui souffre, mais je n'avais pas pu achever mon oeuvre qu'on
m'avait déjà enfermée. Mais on ne peut pas me contenir... jamais... Cette oeuvre
sera finie mais pas tout de suite, je veux d'abord me défouler sur une
autre.
La lumière me fit mal aux yeux et comme un
vampire, je me cachai le visage et petit à petit le relevai en m'habituant à cet
extérieur que j'avais oublié.
vampire, je me cachai le visage et petit à petit le relevai en m'habituant à cet
extérieur que j'avais oublié.
Je savais par qui commencer, il ne fallait pas
qu'on m'arrête avant, je m'étais libérée pour pouvoir commettre ces actes. Après
plusieurs heures de trajet à pied... j'arrivai enfin à destination. J'apercevais
cette maison et je sentais cette excitation meurtrière en moi. Un sourire
démoniaque s'arracha de mes lèvres. Je devais accomplir cela... C'était comme un
devoir qui a toujours été dicté en moi depuis mon enfance. D'une main tremblante
d'excitation, je pris l'arme que j'avais choisie pour ce soir. Un marteau... Une
arme idéale pour laisser épanouir la rage que j'avais en moi, cette arme qui
pourra prolonger cette force enfouie dans mon être et qui
m'apaisera.
qu'on m'arrête avant, je m'étais libérée pour pouvoir commettre ces actes. Après
plusieurs heures de trajet à pied... j'arrivai enfin à destination. J'apercevais
cette maison et je sentais cette excitation meurtrière en moi. Un sourire
démoniaque s'arracha de mes lèvres. Je devais accomplir cela... C'était comme un
devoir qui a toujours été dicté en moi depuis mon enfance. D'une main tremblante
d'excitation, je pris l'arme que j'avais choisie pour ce soir. Un marteau... Une
arme idéale pour laisser épanouir la rage que j'avais en moi, cette arme qui
pourra prolonger cette force enfouie dans mon être et qui
m'apaisera.
Dans la nuit éblouie par la pleine lune,
j'attendis que les parents sortent. Je savais qu'ils étaient conviés chez des
amis et je savais aussi... que leur fille bien aimée avait horreur de ces
soirées barbantes. D'un rire silencieux, je me dis qu'elle allait connaître sa
dernière soirée... La plus palpitante, surtout pour moi.
Tout à coup, un
bruit se fit entendre et deux ombres apparurent à la belle étoile: c'était le
moment. Mon souffle en devenait court. Quand j'entendis la voiture démarrer puis
s'éloigner avec les parents ignorants qu'ils ne reverraient jamais leur fille
vivante... cela me fit du bien.
j'attendis que les parents sortent. Je savais qu'ils étaient conviés chez des
amis et je savais aussi... que leur fille bien aimée avait horreur de ces
soirées barbantes. D'un rire silencieux, je me dis qu'elle allait connaître sa
dernière soirée... La plus palpitante, surtout pour moi.
Tout à coup, un
bruit se fit entendre et deux ombres apparurent à la belle étoile: c'était le
moment. Mon souffle en devenait court. Quand j'entendis la voiture démarrer puis
s'éloigner avec les parents ignorants qu'ils ne reverraient jamais leur fille
vivante... cela me fit du bien.
Je savais qu'elle laissait une fenêtre ouverte,
je m'approchai de celle-ci. Cette fille était vraiment inconsciente, et comme un
chat, je pénétrai à l'intérieur, puis, à pas de loup, je m'approchai de
l'escalier. Je savais quelles marches faisaient du bruit car j'étais déjà
venue... Au moment où je la connaissais avant mon enfermement, avant ma folie,
avant de mutiler mon corps, mon premier chef-d'oeuvre.
je m'approchai de celle-ci. Cette fille était vraiment inconsciente, et comme un
chat, je pénétrai à l'intérieur, puis, à pas de loup, je m'approchai de
l'escalier. Je savais quelles marches faisaient du bruit car j'étais déjà
venue... Au moment où je la connaissais avant mon enfermement, avant ma folie,
avant de mutiler mon corps, mon premier chef-d'oeuvre.
Sa porte était entrouverte et on pouvait
entendre la musique qui émanait du poste, une musique classique. Je commençais à
trembler d'excitation, ma respiration s'accéléra, j'avais un besoin de me
défouler... de faire du mal...
entendre la musique qui émanait du poste, une musique classique. Je commençais à
trembler d'excitation, ma respiration s'accéléra, j'avais un besoin de me
défouler... de faire du mal...
J'ouvris lentement la porte, et vis la fille
sur son lit en train de lire un magazine people quelconque. Et silencieusement,
aidée par la musique, je fermai la porte à clé. J'enfermais ma victime.
L'excitation était à son apogée, un sentiment incompréhensible des humains
normaux. Mais j'étais simplement une folle, un monstre... Quelque chose
d'horrible et d'indéfinissable. Comme dans un film, elle tourna la tête
lentement, je vis ses yeux s'agrandir de surprise. Elle n'avait pas encore vu ce
que je tenais...
sur son lit en train de lire un magazine people quelconque. Et silencieusement,
aidée par la musique, je fermai la porte à clé. J'enfermais ma victime.
L'excitation était à son apogée, un sentiment incompréhensible des humains
normaux. Mais j'étais simplement une folle, un monstre... Quelque chose
d'horrible et d'indéfinissable. Comme dans un film, elle tourna la tête
lentement, je vis ses yeux s'agrandir de surprise. Elle n'avait pas encore vu ce
que je tenais...
"- Qui es-tu ? Me demanda
t-elle.
t-elle.
- Je suis une artiste, et tu es ma toile",
répondis-je dans un murmure lent et doux.
répondis-je dans un murmure lent et doux.
"- Si tu ne pars pas j'appelle les flics !
- Voyons... Laisse-moi assouvir mes désirs, il
ne faut jamais contenir un artiste..."
ne faut jamais contenir un artiste..."
Joignant le geste la parole, je lui montrai
mon marteau, mon pinceau personnel.
mon marteau, mon pinceau personnel.
Les yeux de mon tableau sortirent de leurs
orbites et sa bouche grande ouverte me fit deviner un long cri silencieux. La
peur l'avais paralysée. Je levai ce marteau et l'abattis sur son visage.
J'entendis des craquements horribles. Rabaissant mon arme, je vis mon oeuvre
ensanglantée et d'un coup un rire sortit de ma gorge, se déployant comme un
oiseau et se répercutant sur les murs de la chambre.
orbites et sa bouche grande ouverte me fit deviner un long cri silencieux. La
peur l'avais paralysée. Je levai ce marteau et l'abattis sur son visage.
J'entendis des craquements horribles. Rabaissant mon arme, je vis mon oeuvre
ensanglantée et d'un coup un rire sortit de ma gorge, se déployant comme un
oiseau et se répercutant sur les murs de la chambre.
Je vis que la jeune fille essayait de parler
malgré sa mâchoire cassée, de plus elle essayait de rester consciente en dépit
du coup qu'elle avait reçu. Elle me supplia du regard, mais ce dernier était
déterminé, froid, vidé de toute émotion. J'étais comme un être sans
coeur.
malgré sa mâchoire cassée, de plus elle essayait de rester consciente en dépit
du coup qu'elle avait reçu. Elle me supplia du regard, mais ce dernier était
déterminé, froid, vidé de toute émotion. J'étais comme un être sans
coeur.
Je levai mon marteau et l'abattis sur le ventre
pour éviter de la faire mourir tout de suite. Je continuai en atteignant
plusieurs membres. La fille hurlait, tout comme moi, même si ce n'était pas pour
la même chose. Elle pour la douleur, moi pour ma folie, ma
rage.
pour éviter de la faire mourir tout de suite. Je continuai en atteignant
plusieurs membres. La fille hurlait, tout comme moi, même si ce n'était pas pour
la même chose. Elle pour la douleur, moi pour ma folie, ma
rage.
Enfin je m'attaquai à son visage. Je voulais la
défigurer, la rendre plus magnifique, et qu'elle ne soit plus reconnaissable par
sa propre famille. Je sentais ses derniers souffles partir. Savoir que
j'enlevais une vie... ma violence s'accentua et je frappai de plus en plus fort.
Tout à coup, j'entendis un lourd craquement. Son crâne s'était fendu, voire
complètement détruit. J'abaissai mon arme fatale et m'agenouillai devant ma
première victime. Elle était morte depuis un moment et moi... J'avais continué à
faire des coups post-mortem. Je réalisais où je pouvais en
venir.
défigurer, la rendre plus magnifique, et qu'elle ne soit plus reconnaissable par
sa propre famille. Je sentais ses derniers souffles partir. Savoir que
j'enlevais une vie... ma violence s'accentua et je frappai de plus en plus fort.
Tout à coup, j'entendis un lourd craquement. Son crâne s'était fendu, voire
complètement détruit. J'abaissai mon arme fatale et m'agenouillai devant ma
première victime. Elle était morte depuis un moment et moi... J'avais continué à
faire des coups post-mortem. Je réalisais où je pouvais en
venir.
Et avec l'excitation du meurtre et ne pouvant
me contrôler... je pris un souvenir de ma victime en affichant un sourire à
faire pâlir plus d'un avant de me sauver délicatement par là où j'étais venue.
Dans la rue, je vis que nos cris avaient interpellé les voisins, et, en me
cachant derrière les arbres, je regardai une dernière fois la maison de ma
victime.
Et tout en souriant, je chantonnais : "Je suis passée par ici,
mon pinceau dessine des chefs-d'oeuvre, cela m'amuse et je continuerai, je
continuerai, je continuerai..."
me contrôler... je pris un souvenir de ma victime en affichant un sourire à
faire pâlir plus d'un avant de me sauver délicatement par là où j'étais venue.
Dans la rue, je vis que nos cris avaient interpellé les voisins, et, en me
cachant derrière les arbres, je regardai une dernière fois la maison de ma
victime.
Et tout en souriant, je chantonnais : "Je suis passée par ici,
mon pinceau dessine des chefs-d'oeuvre, cela m'amuse et je continuerai, je
continuerai, je continuerai..."
Et avant d'être vue par des passants, je
m'engouffrai dans la forêt noire qui était juste derrière la demeure et m'enfuis
tout en dansant.
m'engouffrai dans la forêt noire qui était juste derrière la demeure et m'enfuis
tout en dansant.
En entrant dans ma cachette, je fis face au
miroir: j'étais couverte de sang. Mon regard n'était plus le même, c'était un
regard de fou... un regard de psychopathe qui vient de commettre un meurtre. Je
me sentais soulagée et sans plus tarder, je préparai l'acte suivant pour une
victime plus importante... Le plan était minutieux, je voulais prendre un
plaisir à me défouler dessus sans que cette personne ne meure trop vite. Cela
rend mon tableau si beau."
miroir: j'étais couverte de sang. Mon regard n'était plus le même, c'était un
regard de fou... un regard de psychopathe qui vient de commettre un meurtre. Je
me sentais soulagée et sans plus tarder, je préparai l'acte suivant pour une
victime plus importante... Le plan était minutieux, je voulais prendre un
plaisir à me défouler dessus sans que cette personne ne meure trop vite. Cela
rend mon tableau si beau."
3 novembre 2013, 00h42.
Je viens de trouver le journal de celle qui est
en moi... Ma meilleure amie, ma conscience, celle qui me guidait et m'aidait
alors que j'étais dans le désespoir. Elle est entrée en moi, m'a fait connaître
d'autres émotions. Elle me contrôle quasiment. Bientôt je n'existerai plus, je
serai elle, et elle assouvira les vengeances jusqu'à ce que mon corps
meure...
en moi... Ma meilleure amie, ma conscience, celle qui me guidait et m'aidait
alors que j'étais dans le désespoir. Elle est entrée en moi, m'a fait connaître
d'autres émotions. Elle me contrôle quasiment. Bientôt je n'existerai plus, je
serai elle, et elle assouvira les vengeances jusqu'à ce que mon corps
meure...
Je suis une artiste...